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  • : Le Mouton d'Ouessant Elevage des Lutins
  • : Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite....... Merci de venir visiter mon blog qui a pour but de vous faire découvrir le mouton d'Ouessant et de partager au moins un instant ma passion pour cet animal singulier et ce qui l'entoure.
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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 12:41

Plus de vaccins pour les Lutins.

Mon premier vétérinaire m'avait conseillé la vaccination contre l'entérotoxémie, il y a bien longtemps.

Pendant toutes ces années (vingt), mes Ouessant étaient donc vaccinés contre ce danger potentiel en cas de choc alimentaire et je me pliais à un rappel annuel à la date anniversaire de première vaccination, d'autant que la vie passée du troupeau présentait des risques à ce niveau, de par des contraintes d'élevage nécessitant de fréquents et brutaux changements de pâtures.

Mais l'an passé, avec un bras cassé, je n'avais pas pu faire le rappel annuel. De là, la couverture vaccinale du troupeau fut cassée et il aurait fallu refaire tout le protocole en deux injections espacées d'un mois .... sur 95 animaux. Un gros boulot pour le berger!

Plus vaccinés et en belle forme. Mais il faut toujours demeurer vigilant avec les moutons.

Plus vaccinés et en belle forme. Mais il faut toujours demeurer vigilant avec les moutons.

Depuis un an que mes animaux ne sont plus vaccinés, je n'ai rencontré aucun problème particulier. Je reste attentif tout de même à leur éviter tout choc alimentaire, en cas de nouvelle nourriture mise volontairement ou pas à leur disposition.

 

Il est vrai que si on ne rencontre pas de souci particulier récurrent en sa troupe et qu'on n'a pas à sa connaissance un risque particulier nécessitant de vacciner pour un mal ou un autre, la vaccination quelle qu'elle soit ne s'impose pas obligatoirement.

Durant l'été 2016, j'avais fini par tout de même céder à la proposition du GDS local (Groupement de Défense Sanitaire) de vacciner contre la FCO implantée durablement sur la région. Le printemps suivant, j'ai pu constater une saison d'agnelage sans aucun souci. Je ne sais si rapport il y avait avec mon initiative. On ne peut tirer de conclusion, mais je m'étais tout de même posé la question.

Dans le même temps un de mes béliers (largement vermifugé régulièrement par ailleurs), encore jeune, devait décliner et finir par mourir sans raison évidente. Je me suis posé question à l'inverse concernant un effet notoire indésirable de cette vaccination, comme le présentait la notice du produit en certains cas.

Il semble que nous soyons condamnés à devoir vivre à présent avec la FCO (de différents types?) de façon récurrente. Si certaines pertes demeurent possibles, une certaine résistance devrait par contre se dessiner.

Bref il est toujours difficile de savoir si on fait le bon choix. Il faut jauger le pour et le contre, bénéfice et inconvénient, et, pour ce qui concerne la vaccination, adapter ses décisions au cas par cas, selon les risques réels divers encourus en chaque élevage.... et les obligations parfois imposées par la législation du moment. 

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 13:28

Janvier est là.

Habituellement les accouplements sont terminés chez les Lutins de par la sortie imposée du bélier des lots de reproduction, dès le premier jour de l'année nouvelle.

Mais cette année, pour l'un de ces lots, prolongation d'un mois de par la présence et l'utilisation d'un bélier extérieur au troupeau, de passage en mon élevage.

Prolongation

Neuf mois pour ce reproducteur en prêt.

Aussi de par sa jeunesse et un groupe de brebis conséquent en sa compagnie, pour assurer la fécondation d'un maximum de femelles, ce mâle pourra continuer à s'accoupler si quelques filles le souhaitaient encore jusqu'à la fin de ce mois.

Ce gars a continué à se construire depuis son arrivée chez moi et son allure me confirme que j'avais fait un bon choix. Reste à attendre les naissances pour découvrir les résultats en la génération 2018.

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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 11:47

Beaucoup de vent chez les Lutins ces derniers jours, parfois violent.

Au point de faillir décorner les béliers.

A gauche toute (ou à droite toute, selon sa position à lui)

A gauche toute (ou à droite toute, selon sa position à lui)

Celui-ci (Noé) s'en sort plutôt bien, mais est condamné à conserver les séquelles de cet épisode venteux, ses deux cornes irrémédiablement orientées dans le sens du vent lors d'une rafale plus intense que les autres.

Comme quoi cela a soufflé!!

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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 12:19
On n'est pas des moutons

On n'est pas des moutons.

Sortir des sentiers battus.

Savoir se démarquer, dire non, échapper au sens commun et au mimétisme culturel, se marginaliser quand cela nous semble juste ou nécessaire..... quitte à aller à contre courant.

Que de belles résolutions pour entamer une nouvelle année!

Si cela semble possible pour ce bélier, cela doit pouvoir l'être pour chacun d'entre nous quand notre réflexion nous y entraîne ...

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24 décembre 2017 7 24 /12 /décembre /2017 12:46

Ou Alain Delon, ou Brad Pitt ou autre ... selon ses goûts et sa génération.

Pas pour les cornes! Simplement pour dans l'ensemble sa gueule de jeune premier.

Permafrost, un bélier qui a du "chien".

Permafrost, un bélier qui a du "chien".

Sans doute Mister Lutins, dans mes souvenirs, tous Lutins confondus, sur vingt et un ans d'élevage.

Portrait photogénique (bien qu'image manquant de netteté) pour ce jeune mâle antenais (21 mois à présent). Cornage équilibré, bien dessiné et puissant sans excès, belle construction du crâne, jolie fière allure, distingué avec sa collerette... un peu canaille avec ses boucles portées dans un certain anticonformisme.

Si j'étais brebis, je tomberais amoureuse de lui s'il se présentait ainsi au détour d'une haie sur mes prairies ... ou sur un site de rencontres ovines.

Simplement berger, j'ai tout de même un faible pour le facies de ce bélier. (Mais pour le facies seulement ... ce mâle n'étant pas globalement le plus intéressant pour mon élevage.)

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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 16:46

J'ai grandi avec l'arrivée puis l'expansion naturelles de la tourterelle dite "turque" en France (originaire bien avant d'Asie). Difficile pour les personnes des dernières générations d'imaginer que cet oiseau aujourd'hui commun partout dans les villes et villages n'existait pas dans le paysage français il y a soixante ans (Cela porte d'ailleurs toujours à sourire lorsqu'on entend le chant de cet oiseau dans les bandes sons de certains films dont l'histoire se déroule avant les années 60).

Il existe de nombreux autres exemples plus récents, plus ou moins spectaculaires, d'évolution de la répartition géographique de certaines espèces parmi l'avifaune (cigogne noire, grande aigrette, élanion blanc,..... )

Les raisons de ces évolutions sont diverses, liées à d'autres évolutions, climatiques, paysagères, alimentaires, génétiques... et révèlent la belle dynamique des espèces concernées pendant que d'autres s'effondrent ou disparaissent.

Alors qu'il nous est difficile de concevoir que les continents se déplacent, que les montagnes s'érodent et disparaissent, le vivant, le monde animal nous montre par ces exemples que même à l'échelle d'une vie humaine rien n'est stable et que tout est en perpétuelle évolution en ce bas monde. 

Chez les mammifères, les exemples sont moins nombreux. Déjà parce que les espèces y sont moins nombreuses que chez les oiseaux. Ensuite parce qu'il s'agit plus de retours d'espèces jusqu'à assez récemment fortement persécutées voire éradiquées ( loutre, phoques, loups....).

Aussi quand véritablement une nouvelle espèce de mammifère entre dans la liste des mammifères de l'hexagone, c'est un bel événement.

Le chacal doré est arrivé officiellement en France, prolongement de son expansion depuis l'est par l'Italie, l'Autriche, la Suisse.

En savoir plus ci-dessous.

 

Si je me réjouis de ce bel événement qui vient de façon toute naturelle enrichir la faune française, je m'inquiète également de l'accueil qui pourrait être réservé à ces animaux pionniers qui foulent désormais le sol de notre territoire.

J'entends déjà certains esprits primaires, de ceux avec qui il est totalement inutile de vouloir tenter discuter, crier à l'introduction du chacal doré, voire de parler de produit d'hybridation (sic!) du renard avec le loup, conséquence (resic!) du retour (jugé introduction par ces mêmes esprits) de ce dernier depuis vingt-cinq ans. J'entends déjà réclamer de pouvoir faire la peau à "la Bêêête" parce que carnivore et de là considérer que le même sort doit lui être réservé que pour les autres prédateurs, de la belette au loup...

Tendez bien l'oreille, bientôt nous devrions entendre ce refrain, bien avant que vous ou moi ayons pu voir la queue d'un chacal doré.

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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 13:45

J'avais déjà pu noter ce comportement, mais chaque fois que je déverse des cendres de bois fraîches sur les prairies, certains Ouessant, par curiosité mais sans doute plus par besoin, prennent plaisir à en consommer avant qu'elles se retrouvent ramollies par la pluie ou la simple humidité ambiante.

De tout bois

Tous disposent de seaux de minéraux riches de divers oligoéléments et toute une série de vitamines, mais ils semblent y trouver là en ces cendres un petit plus à leurs besoins, ne pensant pas qu'il s'agit d'un simple plaisir gustatif.

Un petit mystère pour moi. Je ne sais pas quel élément intéressant pour l'ovin pourrait contenir la cendre de bois.

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14 décembre 2017 4 14 /12 /décembre /2017 13:03

Qui passe par mon élevage est surpris par le nombre de béliers que je peux posséder et conserver sur l'année (une vingtaine au maximum).

Ce réflexe tient au fait que dans les esprits, dans la mesure où un mâle peut féconder trente à quarante brebis sur une saison de reproduction, il suffit de peu de béliers dans un troupeau, dans un élevage, pour assurer une descendance.

Oui, mais dès que l'on élève dans une démarche de conservation, de sélection et que l'on mène en parallèle de nombreux programmes d'élevage, cela nécessite toute une banque génétique de béliers (idem côté brebis d'ailleurs) aux utilités et intérêts divers, d'autant que trois années sont nécessaires, au-delà de la considération du génotype, pour découvrir le morphotype final de chaque animal. 

Ainsi le groupe des mâles est effectivement une banque génétique offrant de multiples possibilités, mais comprend également des animaux en observation de croissance et de construction, un certain nombre de retraités finissant leur vie ... et enfin des béliers "roue de secours" en cas de pépin chez les favoris.

Bélier Y

Bélier Y

Bélier Z

Bélier Z

Voici deux béliers "roue de secours". Des mâles qui, si besoin était, sont à même de permettre d'avancer en attente de mieux.

Le premier (Y) est un mâle d'un an et demi. Le second (Z) est né au printemps.

Ils sont de même génotype couleur

Sur ce point, ils ont exactement le même intérêt pour l'élevage.

Pourtant, au niveau du morphotype, le premier (Y) ( sans considérer son année de maturité supplémentaire), avec son cornage correct, se montre plus séduisant que le second (Z) qui s'avère presque motte (presque sans cornage, ce dernier étant atrophié et sans avenir de croissance).

Pourtant encore, au niveau du génotype dans son ensemble (en particulier le patrimoine des ascendants ), le second (Z) est bien plus précieux et utile que le premier (Y).

Si donc s'imposait l'emploi d'une de ces deux "roues de secours", le choix serait délicat.

Il faudrait trancher entre un "contenant" séduisant mais au "contenu" présentant peu d'intérêt, et "un contenant" décevant mais au "contenu" des plus précieux en termes de souches et de sauvegarde.

Dans 99% des cas, les éleveurs fonctionnent en rapport à l'apparence puisque leur quête va vers un Ouessant séduisant et le premier mâle aurait inévitablement leur faveur. Voilà une déclinaison de plus de mon fameux "l'habit ne fait pas le Ouessant", car en effet la partie visible de l'iceberg est bien moins importante que sa partie cachée, et il serait plus judicieux, dans le sens de la sauvegarde, d'utiliser le second, quitte à devoir considérer un temps une régression possible du cornage en descendance. 

Néanmoins, j'espère n'avoir à utiliser ni l'un ni l'autre de ces mâles, portant mon espoir sur une ou des naissances mâles 2018 qui rassembleraient les points forts de Y comme de Z.

Si tel n'était pas le cas, aussi surprenant que cela puisse paraître, je me retrouverais contraint d'utiliser par la suite le modeste mâle Z ....

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 14:02

Dans le prolongement de la présentation d'un ouvrage précédent.

A commander au Père Noël.

Avoir conscience de soi, avoir conscience de sa propre espèce et du phénomène de l'humanité.

Voilà un ouvrage qui va tout à fait dans le sens de ce dont je rêve en chaque esprit.

Sans jugement de valeur sur le fait de posséder des Ouessant, il faut bien être conscient que sans ce qu'ont été ces dix derniers millénaires, nous ne serions pas là sur le net sur le blog des Lutins.

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8 décembre 2017 5 08 /12 /décembre /2017 18:36

Contraste de tailles entre les deux extrêmes du moment chez les béliers "Agouti blanc bronzé" des Lutins.

On est potes

A droite bélier adulte dit "de château" (type Ouessant ancien continental du 20ième siècle sans travail de sélection).

A gauche bélier du printemps, il est vrai particulièrement petit et encore jeune (en composante 1/4 souche "de château" et 3/4 souche Lutins....  résultat de travail appréciable, en seulement deux générations, quant au morphotype tout en ayant enrichi le génotype par une souche extérieure au troupeau).

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